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Les témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.

Curiethérapie sous hypnose médicale

30 Jan 2016

Bonjour, J'ai 63 ans, un cancer de la prostate a été décelé en juillet 2015 : Coté droit : adénocarcinome Gleason 3+3 =6 visible sur deux biopsies parmi 7 biopsies examinées. La longueur totale de la tumeur est de 9 mm soit 8% du tissu éxaminé. Capsule non visible. Filets nerveux non visibles. Coté gauche: adénocarcinome Gleason 3+3 =6 visible sur une biopsie parmi 6 biopsies examinées. La longueur totale de la tumeur est de 2 mm soit 2% du tissu éxaminé. Capsule non visible. Filets nerveux non visibles. J'ai consulté plusieurs spécialistes à Lyon proposant différentes thérapies ( ablation totale de la prostate par chirurgie classique ou par coelioscopie assistée par robot, curiethérapie et ablatherm). L'ablatherm m'a été déconseillée (patient trop jeune moins de 65ans) Après avoir listé les effets secondaires, je me suis tourné vers la curiethérapie sous hypnose médicale. Sachant que ce geste chirurgical peut se faire en ambulatoire, j'ai opté pour une entrée la veille et une sortie le lendemain à l'hôpital. Avant l'intervention qui s'est déroulée jeudi 28 janvier, un travail en amont a été effectué par l'anesthésiste par hypnose (choix des thèmes: passionné de cyclisme amateur, j'ai choisi celui-ci). Le jour j, debout 5h30, douche à la béthadine, puis transfert au bloc vers 7h30. Prise en charge par l'anesthésiste pour un travail préparatoire avec pose d'un catheter au cas ou et préparation mentale. 8h entrée dans la salle d'intervention, préparation vécue en direct puis passage à l'acte médical parfaitement conscient et au courant de toutes les opérations: nombre de grains implantés (47) et ressenti des piqures (15), douleur tout à fait supportable (niveau 5 ou 6 en ce qui me concerne). 10h50: fin de l'intervention. Durant 3h30 environ sans bouger, l'anésthésiste par hypnose médicale n'a pas cessé de me parler et de me demander de réagir en bougeant un doigt à certains moments. A la fin de l'acte, je suis retourné directement dans ma chambre et j'ai pû me lever aussitôt. Expérience tout à fait concluante à mon sens. Si c'était à refaire, je le referai. Entré à 16h à l'hôpital mercredi, je suis sorti vendredi à 11h. Un grand merci à toute l'équipe médicale et chapeau à l'anésthésiste sous hypnose. J'attends maintenant de voir si des effets secondaires se produisent. Christian

Retraité

3 Oct 2015

Mon témoignage sera court! Il y a sept ans, en mars 2008, alors que j'avais 75 ans, la progression de mon PSA , 4,5, à l'être mon médecin: s'en est suivi une échographie repérant un remaniement cellulaire a l'intérieur du lobe gauche confirmé par une biopsie révélant un un cancer localisé (3+4); adressé à un premier urologue, celui-ci me proposa une prostatectomie; mais ayant appris par internet qu'il existait un traitement par ultrasons, j'ai consulté le docteur Gelet, urologue a l'hôpital Édouard Herriot de Lyon (j'habite moi-même cette ville); après plusieurs autres examens, le docteur Gelet accepta de me soumettre à ABLATHERM Cette intervention se déroula dans de bonnes conditions: un mois plus tard, mon PSA était de :0.05; aujourd'hui après contrôles réguliers, il est toujours à 0,05...

PROSTATECTOMIE TOTALE

30 Sep 2015

Opéré il y a huit ans d'un cancer de la prostate et l'un des premiers a l'avoir été avec le robot VINCI, je m'en suis sorti rapidement sans problème urinaire, mais malgré efforts, pilules et essais de toutes sortes mentionnées dans les nombreuses rubriques je suis resté impuissant. L'âge aidant, 80 ans, on se fait à ce problème !!!!

Avec beaucoup d'amour

7 Août 2015

presque 3 ans les début n'étaient pas très brillants nous avons usés des pilules, pompes, injections notre couple s'est reconstruit autrement, une complicité accrue et je ne regrette rien

La vie mais plus intense

21 Mai 2015

Mon mari est décédé en janvier à 57 ans après 7 années de maladie mais nous avons vécu pleinement, nous avons pratiquement pu élever nos enfants aujourd'hui adolescents. Il a continué à faire du sport : du vélo : le mont Ventoux alors même qu’il était en chimio, le tour du lac Léman, Lyon free VTT, de la montagne, du ski, de la natation et à travailler presque jusqu'au bout, c'est ce qu'il voulait. Ce que je voudrais dire aux autres malades, c’est que la vie ne s’arrête pas à l’annonce de la maladie mais elle devient alors plus intense car le temps est compté et qu’il faut profiter, profiter de la personne et de la vie. L'amour aussi est plus fort, autrement, il faut retrouver un équilibre, mais l'amour est alors pur. Cela a été difficile ensemble et cela l'est plus encore sans lui car il nous manque mais quelle belle vie nous avons vécu sur ces 7 années. Courage à tous et vivez intensément.

Ablatherm focal suivi de radiothérapie

6 Avr 2015

Bonjour à tous, Premier contrôle avec un intervalle de 6 mois entre 2 mesures de PSA: 0,08; le précédent était de 0,07. je ne vais pas me plaindre! Il y a 4 ans bientôt que le mal a été détecté. Je suis intimement persuadé que mon idée de base qui été suivie par Albert Gelet était la bonne: faire le ménage sur le lobe gauche de la prostate par l'ablatherm localisé sur cette partie gauche (pas de biopsies positives à droite) ensuite voir ce qui se passe... Il y a eu une remontée du PSA. Attendre que cette remontée soit significative (PSA =2) pour savoir ou est la récidive ( PetScan à la Choline). Ensuite effectuer une radiothérapie 74 Gray pour parfaire le ménage final, précédée par un court blocage hormonal. Je suis persuadé que les cellules cancéreuses les plus agressives ont été grillées par l'Abaltherm focal et que les autres qui ont repris de l'activité ont été 'calmées' par la suite du traitement. Cette manière de voir n'est jamais développée lors des divers témoignages. Le raisonnement est peut-être trop simpliste! J'y ai cru profondément dès le départ contre tous les avis médicaux "autorisés" sur la place de Paris, et de Rouen et cela semble pour l'instant 'marcher'. Je suis sûr toutefois que le combat n'est jamais gagné, et qu'il me faut faire acte de surveillance au long cours. A bientôt à l'AG. Bon courage à tous les prostatiquement cancéreusement atteints. Bicabla

Anticholinergique et fuite urinaire

28 Mar 2015

4 mois apres la prostatectomie, j'avais encore des fuites urinaires importantes surtout en fin d'apres midi au point de mettre un Uri-CLIP ou des étuis péniens pour ne pas être gêné dans la vie de tous les jours et ce malgré une kinésie intensive du périnée on m'a prescrit vesicare* ( solifénacine) pour éviter les spasmes de vessie 1 cp par jour de 5 mg En qq jours zéro fuite, plus de protection, magique est ce dû uniquement au médicament ou à une évolution "naturelle". En tout cas ça a changé ma vie. à signaler à ceux qui se désespèrent des incontinences au long cours

Sexualité post-prostatectomie

12 Fév 2015

Bonjour, Opéré par le Pr. Colombel à LYON-SUD, il y a un peu plus d'un an, avec préservation des "bandelettes" d'un seul côté, je n'ai eu qu'à me louer de son intervention. ( tendance à la récidive locale, vu le volume et le grade élevé de la tumeur, mais c'est une autre histoire...) Retour au domicile après 48h, pas de suites désagréables, pas d'incontinence ( légères pertes durant 1 à 2 mois ) mais "calme plat, morne plaine" en ce qui concerne la sexualité. N'étant pas adepte des injections ( pourtant recommandées par la faculté ) ou des artifices divers et variés, je commençais à faire mon deuil de toute activité sexuelle, les petites pilules n'étant pas efficaces dans ce cas. Or, depuis quelques semaines, soit plus d'un an après l'ablation, je ressens de bien belles sensations en présence d'un sujet d'excitation, et des érections ( modestes ) se dessinent sans "assistance", ce qui me semble tenir du miracle !! Avec l'appui de spedra, levitra, cialis, ou viagra et consorts, le résultat est encore meilleur et très proche... du passé. Je suis très -agréablement- étonné, car je croyais qu'une longue abstinence entrainerait une sclérose des veines du pénis et que, en l'absence d'éjaculation, les orgasmes ne seraient plus... qu'un bon souvenir. Or, ils sont bel et bien présents et même de plus grande ampleur "à sec", ce qui est un peu déroutant. Il ne faut donc jamais désespérer et la récupération d'une sexualité "naturelle" reste possible, même bien après la prostatectomie, et même à un âge.. avancé. ( j'ai 71 ans ) Je lirai avec grand intérêt tout témoignage sur le sujet et je ne manque pas de susciter l'espoir auprès d'amis ou connaissances touchés par le mal ( ils sont, hélas ! nombreux )

7 ans après

9 Fév 2015

J'ai expliqué mon parcours de cancéreux il y a 4 ans, le 30 12 2010, et je peux apporter des indications sur ce que je vis 7 ans après l'opération de novembre 2007 . Mon psa a un peu augmenté ( pourquoi ? ) ,mais pas assez pour indiquer une récidive : de 0,02 à 0,09 . Les fuites urinaires, légères, deviennent de plus en plus fréquentes et c'est une gêne importante dans la vie quotidienne . Les moyens pour provoquer une érection ont tous échoué finalement : viagra ( parfois moyennement efficace), injections ( effets imprévisibles et ayant provoqué un torsion définitive de la verge ), pompe à érection ( le seul moyen passable mais la rigidité est très insuffisante ). J'ai donc dû abandonner toute relation sexuelle avec ma compagne qui me dit : il reste le souvenir, il faut s'en contenter. C'est pourquoi j'essaie de persuader les hommes de mon entourage de commencer les dosages de psa dès 45 ans pour essayer de détecter ce cancer le plus tôt possible, seul moyen pour bénéficier d'un traitement moins destructeur que la prostatectomie, qui malgré les discours lénifiants des urologues, entraîne des séquelles très graves dans une grande majorité des cas. Ce dépistage est déconseillé par les autorités sanitaires. Il m'a pourtant permis d'échapper à un cancer étendu incurable.

Suite opération...

27 Jan 2015

71 ans, en grande forme, antécédents d'adénome prostatique, traité par Xatral depuis 2004. Suite à biopsie de 2008 ( gleason 4+3 ) Cancer de la prostate bien avancé, capsule dépassée, agressivité du crabe assez virulente... Tout pour plaire... Prostatectomie par coelioscopie en décembre 2013, hôpital Lyon-Sud. Préservation des nerfs érecteurs d'un côté. Pas d'in continence au delà de 3 semaines. Impuissance durant toute l'année 2014. Reprise des érections naturelles en janvier 2015. Un comprimé de sidénafil 100mg aide, mais n'est pas indispensable. Il y a donc une vie sexuelle possible après cette opération, si crainte par de nombreux hommes... !! L'orgasme est bien présent, évidemment sans éjaculation, mais il est d'une qualité insoupçonnée ( à sec ? ) Conclusion ; les hommes qui redoutent cette opération peuvent être rassurés et envisager sereinement un futur "normal", quel que soit leur âge !

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