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  • Daniel R
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    Le corps est à la recherche d‘équilibres, un exemple la régulation de la glycémie, du taux de sucre dans la sang qui doit demeurer entre 0,7 et 1,1 g/L alors que les apports en glucides sont irréguliers.
    • Un apport de sucre, le pancréas libère de l’insuline ( hormone protéique) pour favoriser l’absorption du glucose, présent dans le sang, par les cellules.
    • Pas assez de sucre, le pancréas libère du glucagon, produit d’abord avec la réserve d’urgence le glycogène  et si cela ne suffit pas à partir des lipides (on va donc perdre du gras).
    Lorsque vous abusez de glucides (par exemple 240 g de frites = 27,2 cu. à café de 4g de sucre en poudre), la limite de 1,1 g/L est dépassée, les réserves en glycogène dans les muscles et le foie sont rapidement saturées, le pancréas réagit et libère de l’insuline qui va transformer cet excès de sucres en lipides qui vont se stocker principalement dans la réserve abdominale. Cet effet est d’autant plus important, chez les sédentaires, qui n’utilisent que très rarement l’énergie directe du glucose ou celle de leurs réserves de glycogène. C’est comme cela que l’on grossit.
    A trop travailler le pancréas va s’épuiser et il risque de ne pouvoir plus faire face, la quantité d’insuline produite ne suffit plus. Si la limite de 1,1 est régulièrement dépassée : c‘est le diabète dit gras et ses effets délétères sur la santé. Le pancréas vous remerciera si vous ne le faite pas trop travailler par des apports trop importants (trop de glucides) ou trop fréquents (grignotages).
    Quand on a un excès de sucres, il n ‘y a pas que le pancréas qui travaille trop et donc qui peut s’épuiser, il y a aussi les surrénales qui doivent secréter du cortisol… et qui sollicitées trop souvent ne vont plus suivre… fatigue assurée… et comme les surrénales travaillent de pair avec la thyroïde … voilà un beau déséquilibre général du à l‘excès de la consommation des glucides.
    Trop de glucides vont suralimenter la flore intestinale de fermentation voire les candidats (champignons), non seulement cela crée des inconforts digestifs mais ce déséquilibre de la flore (dysbiose ) peut réduire les défenses de l‘organisme et son système immunitaire.
    Chaque fois que vous grignotez ente les repas, des miettes de glucides, pas grand-chose, (une pomme par exemple) vous  produisez de l’insuline. Plus le sucre est rapide (un soda, une bière par exemple), plus l’insuline fait du gras (hyperglycémie). Cette insuline, après être montée rapidement, redescend très bas (hypoglycémie) et on a faim, pour enfin se stabiliser. C’est un cercle vicieux. C’est pour cela que l’on grignote !
    Les produits laitiers fréquemment combinés à des composés alimentaires hyper glycémiques comme, par exemple, les pommes de terre associées à du fromage, la pizza aux trois fromages, les sandwichs au fromage, le riz au lait, le gratin dauphinois, les glaces, le plateau de fromage au cours  d’un repas à forte charge glycémique (frites, rizotto, pattes, pain blanc…), etc. aggravent les pics d’insuline. Les acides aminés, dérivés des protéines laitières (notamment la leucine), associés à l’insuline, procurent la promotion du cancer. (Bodo C Melnik et al, The impact of  ciw’s milk-mediated mTOR1 signaling in initiation and progression of prostate cancer, Nutrition & Metabolism, 2012).
    Oui le cancer aime le sucre et donc des excès ne sont pas souhaitables mais aussi le cancer est favorisée par l‘inflammation due à la caramélisation et la baisse des défenses immunitaires due à la dysbiose.
    NB : Glucides veut dire sucres, pour les sucres cachés regarder les étiquettes.
    Dont, il est recommandé de ne pas franchir la base des 1,1 mg/L de glycémie, limiter les glucides (à ne pas consommer au petit déjeuner), les accompagner de protéines ou de lipides, pas de grignotages, tenir compte des index glycémique (IG), de la charge glycémique (CG) et de l’indice d’insuline (II), se méfier des faux amis : les céréales, la pastèque, les panais… et prudence avec les produits laitiers
    Et, bien sur, toujours, une activité physique, adaptée et régulière. Une alimentation équilibrée à base de végétaux, sans produits industriel hyper transformés, limitée en graisses saturées et un bon taux d’oméga 3.

    Bon appétit et de bonnes fêtes.

    Vu avec ma micro nutritionniste de l’hôpital d’Aix-en-Provence que je remercie.

    Daniel

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