3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Auteur
    Messages
  • Daniel R
    Participant
    Nombre d'articles : 43
    #32660 |

    Bonjour,

    Cette thèse de doctorat en pharmacie sur la nutrition et le cancer de prostate est très intéressante. Elle évalue un grand nombre d’articles de recherche et propose une synthèse et des conclusions résumés ci-dessous. C’est une bonne base pour, avec les données de NACRE, pour une nouvelle thèse, plus approfondies, sur chacun des produits et compléments alimentaires alimentaires ci-dessus.

    – Produits laitiers : Augmentation du risque pour  supérieur à 400g/J, fromage supérieur à 50g/J, lait écrémé supérieur à 200g/J,  calcium supérieur à 400mg/J
    – Charcuteries/Viandes rouges : Augmentation du risque (Friture, barbecue, grillée)
    – Matières grasses : Augmentation du risque pour supérieur à 100g/J ; effet bénéfique probable de l’apport en matières grasses d’origine végétale (oléagineux)
    – Poisson : Diminution de la mortalité si consommation supérieur à 3 fois/semaine
    – Fruits et légumes : Diminution probable du risque associée à une consommation de légumes si  supérieur à à 400 g/jour
    – Crucifères : Diminution de – 10 %, – 30 % pour une consommation plus forte
    – Thé / café : Diminution du risque si thé vert : supérieur à 3 tasses/jour, café supérieur à 4 tasses/jour
    – Soja : Diminution du risque pour une consommation élevée de produits à base de soja non fermenté (tofu, lait de soja, soja cru), population asiatique ++
    – Lycopène : Diminution du risque  pour les tomates et ses dérivés supérieur à 15mg/J de lycopène
    – Sélénium : Diminution du risque pour 2 à 3 noix du Brésil/J pas plus ; augmentation du risque si supérieur à 230ng/mL (consommation trop élevée)
    – Vitamine E : Diminution du risque, particulièrement pour les fumeurs (supplémentation), effet plus prononcé au stade avancé de la maladie ; augmentation du risque si supérieur à 400 UI/jour soit 237 mg de vitamine E seule, supplémentation, concentrations plasmatiques faibles inférieur à 7mg/L
    – Vitamine D : Diminution du risque pour 16 – 24 ng/ml ; augmentation du risque pour des taux élevés
    – Vitamine C : Peu d’études concluantes

    J’ajouterais :
    – le curcuma,
    – parmi les crucifères, le brocoli et particulièrement le sulforaphane,
    – les polyphénols (resvératrol, grenade, etc.),
    – les synergies si associations (par ex. curcuma + resvératrol, etc.),
    – etc.

    Je remercie Frédéric de me l’avoir transmise !
    Daniel

    Caroline TEYRAS, Thèse de docteur en pharmacie, Nutrition et cancer de la prostate : quelle prévention et quels risques ?, 2016, Université de Grenoble Alpes, Faculté de Pharmacie.

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)

Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.