Diagnostic

Diagnostic

Depuis mes 59 ans (j’ai aujourd’hui 65 ans), mon taux de PSA était supérieur à 4 et augmentait régulièrement, ce qui ne faisait pas réagir mon médecin traitant.
En 2018, mon nouveau médecin me prescrivit échographie et contrôle du PSA. Résultats : taux de PSA 8 et échographie mentionnant quelques anomalies pas très parlantes.
Ensuite, j’ai passé un IRM dont le résultat était rassurant : aucune lésion détectée.
Mon médecin m’envoya vers un urologue très désagréable, avare d’informations, qui me donna rdv 3 mois après, avec nouveau contrôle PSA, pour une éventuelle biopsie.

Le moment venu, j’ai consulté un autre urologue qui m’a prescrit une biopsie, malgré une légère baisse de PSA constatée.
Résultat de cet examen : cancer de la prostate score de Gleason 7 ( 3-4). L’urologue m’informa qu’à ce niveau pas d’opération conseillée mais une surveillance active, tous les 6 mois (contrôle PSA, IRM, et biopsie très désagréable).

Je voulais un autre avis, j’ai donc consulté dans un établissement hospitalier reconnu pour ses traitements innovants en matière de cancer de la prostate. Dès mes examens en main, le chirurgien urologue m’indiqua qu’il fallait retirer la prostate dans les meilleurs délais, solution qui fut confirmée par le staff du service. J’ai donc été opéré par ce chirurgien réputé  » Prostatectomie par robot ».

Mon cancer étant localisé mes nerfs érectiles ont été préservés. Je n’ai pas eu la moindre fuite urinaire, même au retrait de la sonde. 6 mois après, mon taux de PSA est indétectable et mes fonctions érectiles reviennent progressivement. Je sais qu’avec cette maladie rien n’est gagné définitivement, mais je ne regrette pas mon choix de traitement.

par JMU
16 septembre 2019