traitement de la rectite radique

dès le début de la radiothérapie il y a 27 mois, j’ai souffert de rectite radique jusqu’à 6 passages quotidiens aux toilettes pour diarrhées. Je ne trouvais pas d’information sur le traitement de ce problème dans les pages de l’ANAMACaP. Devant l’indifférence ou l’incompétence en la matière du corps médical qui ne proposait que du SMECTA contestable par sa teneur en aluminium, je me suis donc tourné vers la pharmacopée plus naturelle incluant des prébiotiques, de la glutamine … Depuis deux mois, plus de problèmes, cela semble terminé et ceci grâce à une cure de 2 mois de SERRAPEPTASE cette enzyme qui se trouve dans l’intestin du ver à soie. C’est un antiinflammatoire puissant sans effet indésirable. Elle est surtout utilisée depuis une trentaine d’années par des cardiologues allemands pour lutter contre l’hypertension artérielle car elle dissout les dépôts vasculaires.Le hic est que l’on ne la trouve pas en France.

Gymnaute

 

Note de l’ANAMACaP : nous avons demandé l’avis de notre conseiller scientifique, le Dr Michel BOLLA, Professeur Emérite de l’Université de Grenoble Alpes, à propos du témoignage de Gymnaute. Voici son aimable réponse :

Monsieur le Président, cher ami,

Permettez-moi de vous soumettre mon commentaire  à propos du témoignage du membre de l’ANAMACaP. J’avoue ne pas connaitre  la  Serrapettase et ne peux en dire davantage mais  saisis l’opportunité de cet échange  pour signaler la nécessité de relier  les symptômes présentés par le patient aux modalités du traitement dispensé,  ce qui  requiert de connaitre la nature de la maladie, son stade, les modalités du traitement et dans cette observation :

– savoir si la radiothérapie a été faite à titre exclusif ou après prostatectomie radicale,

– connaitre la technique, le volume irradié, la dose distribuée, la durée,

– savoir si les selles étaient maculées de sang et s’il existait des glaires

– connaitre l’existence éventuelle d’antécédents digestifs et ou chirurgicaux abdominaux.

Le médecin en charge de la radiothérapie est conduit à voir ses patients en cours de traitement, puis dans les suites, pour apprécier la tolérance puis le résultat, prescrire le cas échéant un régime pauvre en fibres ou sans fibres, un adsorbant ( smecta), voire un ralentisseur du transit intestinal (imodium) , n’hésitant pas à vérifier à nouveau en cas de symptômes inhabituels  (grade 3 ou 4 selon la nomenclature internationale), la dose distribuée sur l’intestin et le rectum selon les histogrammes dose volume.

Avec les techniques actuelles, la radiothérapie se passe plutôt bien et les symptômes intestinaux et/ou rectaux rencontrés en cours de traitement et dans les suites immédiates s’amendent puis disparaissent 3 mois environ après le son terme;  en cas de situation inhabituelle, toutes choses égales par ailleurs,? le radiothérapeute est habilité à se mettre en rapport avec le médecin de famille pour juger avec lui de l’opportunité d’une consultation auprès d’un gastro-entérologue.

Veuillez accepter, Monsieur le Président, cher ami, l’expression de ma bien cordiale amitié.

 

par gymnaute
19 janvier 2018