Franchissement capsulaire

A 62 ans avec un PSA de 6 ng/ml on diagnostique une néoplasie prostatique avec franchissement capsulaire et atteinte des vésicules séminales et des ganglions iliaques externes (classe T3B et Gleason 3+4).
Traitement par curage ganglionnaire en février 2014 (3 ganglions positifs), radiothérapie conformationnelle et hormonothérapie (Décapeptyl) ayant rendu le PSA indétectable jusqu’en avril 2016.

Remontée du PSA fin 2016 à 1,8 ng/ml ayant donné lieu à PETScan 18F-choline. Il apparaît deux sites de récidive: la vertèbre C2 traitée par radiothérapie et la prostate pour laquelle une biopsie conclut à un effet à 3 ans net mais incomplet: détersion tumorale évaluée à 90% avec deux foyers
de résidus adénocarcinomateux prostatiques de Gleason 3+4, de 2 et 1 mm, à la base droite.
D’où traitement complémentaire par ultrasons focalisés (Ablatherm) réalisé fin septembre 2017; une incision cervico-prostatique a été pratiquée dans le même temps opératoire pour corriger une pollakiurie.

Suites opératoires simples mais, au cours de l’année 2018, accroissement graduel des fuites urinaires avec rétention urinaire passagère attribuée à une sténose radique de l’urètre (superposition de RT et ultra-sons).
Une cystoscopie confirme la sténose de l’urètre; la dilatation de l’urètre est envisagée puis reportée à ma demande compte tenu du risque d’accroissement des fuites urinaires.
En janvier 2019, épisode de rétention aiguë d’urine imposant un sondage puis une intervention sous anesthésie générale début février pour dilatation de l’urètre et résection endoscopique de prostate pour enlever un tissu nécrotique obstructif qui s’est développé dans la loge prostatique.
Une semaine après, formation à la pratique de l’auto-sondage de façon à maintenir le calibre de l’urètre: malgré mes vives inquiétudes préalables, cet exercice a débuté sans difficulté et se poursuit de même.

Les fuites urinaires ont été accentuées par la dilatation-résection et je porte un étui pénien…ce qui me procure un confort satisfaisant et m’a permis de reprendre mes activités physiques y compris la pratique deux fois par semaine de randonnées en vélo de route.

Actuellement le PSA remonte lentement; le traitement complémentaire Ablatherm semble avoir atteint l’objectif visé; la surveillance se focalise sur les vertèbres cervicales.

Après un diagnostic initial à Angoulême, j’ai placé ma confiance dans les services d’urologie et d’oncologie du CHU de Limoges.
Voici un résumé technique qui peut recevoir de nombreux compléments plus sensibles. Je me ferai un plaisir de répondre aux demandes de précision qui peuvent m’être adressées par l’intermédiaire de l’ANAMACap..

par Jean-François
19 mars 2019