Deuxième avis
A mes 60 ans, mon taux de PSA était égal à 4,7, ce qui à l’époque n’a pas fait réagir mon médecin, c’était la première fois que je réalisais cet examen sur ma demande.
A 63 ans, par l’intermédiaire d’un autre médecin, nouveau dosage de mon PSA, cette fois il s’élevait à 8. Il me prescrit une échographie dont le résultat ne fut pas très parlant. Je fis par la suite une IRM. Résultat négatif : pas de lésions suspectes visibles. Très rassuré, je revis mon médecin qui m’adressa néanmoins vers un urologue.
L’urologue me prescrit une biopsie sous anesthésie locale (très désagréable) , qui mis en évidence un cancer localisé de Score de Gleason 7 3+4. Ce médecin m’indiqua que ce niveau de cancer ne s’opérait plus et qu’il fallait mettre en place une surveillance active (tous les 6 mois : dosage PSA , IRM et biopsie) et n’intervenir qu’en cas d’évolution.
Cette situation pour un anxieux comme moi, ne me convenait pas du tout.
J’ai donc pris contact avec l’Institut Montsouris pour un deuxième avis. Le nouvel Urologue que je consultas, m’indiqua d’emblée que mon cancer ne relevait pas de la surveillance active mais qu’il fallait intervenir sans tarder, compte tenu de 20% de cellules cancéreuses agressives (confirmé par le staff du service).
La semaine suivante, prostatectomie sous robot Da Vinci. Le chirurgien pu préserver les nerfs érecteurs. Le 3ème jour d’hospitalisation je pus rentrer à mon domicile.
Au retrait de la sonde urinaire, pas la moindre fuite, je n’ai jamais eu, jusqu’à présent, de problème sur ce point. En ce qui concerne mes érections, elles sont revenues au bout de quelques semaines , voire mois.
Depuis mon intervention, tous les 6 mois je fais un dosage PSA, résultat 0 à chaque fois. Donc pour le moment, tout est OK.
Je pense qu’il ne faut pas hésiter á demander un second avis . Je ne regrette pas de l’avoir fait. L’Institut Montsouris est vraiment au top en Urologie et j’ai eu la chance de tomber sur un chirurgien reconnu et réputé dans son domaine.
2 novembre 2020