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Les témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.

Effets secondaires insupportables sous hormonothérapie

19 Juil 2023

Bonjour Avant mes avatars médicaux : Mon activité physique :
  • Deux marches de 10 Km par semaine à bon train (10 Km en 2h).
  • Environ 250 Km de vélo par semaine.
  • Jardinage et bricolage si besoin.
Consommations :
  • Alcool : 1 apéritif par semaine.
  • Tabac : Pas, ni autre produit toxique.
  • Pendant les repas de l’eau.
En décembre 2021 taux de PSA anormal. A cette époque aucun symptôme :
  • Pas de difficulté pour uriner.
  • Pas de réveil nocturne.
  • Aucune douleur.
  • PSA TOTAL le  10/12/ 21 * 17.80 µg/l
Suivi de tests, de biopsies, IRM, etc. Test Gleason 7 (4+3) Traitement :
  • Hormonothérapie. Quatre injections de prévues. Après consultation de l’urologue la dernière n’est pas faite. Car de nombreux troubles secondaires. Dates des injections 15/9/22, 15/12/22, 14/3/23, 12/6/23. Cette dernière n’étant pas réalisée en accord avec l’urologue. Il parait que je suis un cas rare !
  • Radiothérapie. Soit  38  séances du 24/11/22 au 18/23/23.
Les effets secondaires (pour moi tortures) sont insupportables, apparus dès le début des traitements. Les tortures disparaissent, parait-il, après quelque temps. Ces tortures, Quatre mois après la dernière injection : pas de diminution des tortures. Soit 10 mois de tortures journalières et nocturnes. Quand je vais être délivré ? Réponse des médecins « on sait pas » ! J’ai la sensation d’être un cobaye. Un animal qui souffre et qu’on ne peut guérir il est euthanasié. Je suis moins qu’un chien, je ne suis pas prisonnier à DACHAUX ! MAIS…
  • Bouffées de chaleur 12 par 24 heures. Ce qui donne une cadence d’une bouffée entre 1h30 et 2h30 d’intervalle. Jour et nuit. Soit plus de 300 nuits sans une seule nuit normale soit 1200 réveils par les bouffées de chaleur depuis le 15/9/22. J’appréhende le moment du coucher !
  • Difficultés à maitriser les intestins. Soit constipé soit en diarrhée. Pour la vessie quasiment pas de problème !
  • Libido. A mon âge (80 ans) mes souhaits étaient limités, mais satisfaisants. Maintenant plus rien, même un soupçon d’érection, verge d’un enfant de 10 ans,  testicules de la taille d’un noyau de petites prunes et légèrement douloureuses depuis 5 jours. La toilette journalière, chaque miction est un rappel. C’est bon pour le moral !
  • Maux d’estomac 1 à 2 fois par semaine.
  • Douleurs articulaires.
  • Moral pas bon particulièrement ces jours ci. J’ai la sensation d’être au bord du gouffre. Suivi par une psychiatre qui vient de me prescrire un médicament (Mirtazapine), avec efficacité prévue dans 3 ou 4 semaines !
Avec mes sincères salutations

Voyage en terre inconnue : Chronique d’un guerrier malgré lui.
Didier
12 Juin 2023

Prémonition —————- Je ne suis pas superstitieux en général mais méfiant. Ma devise préférée étant « Prévoir le pire pour vivre le meilleur » je la mets en application dès que nécessaire. C’est ainsi qu’en avril 2022 je consulte mon médecin traitant pour partager mes craintes concernant ma santé, compte tenu de mon âge (62 ans à l’époque) et des nombreux cas de cancer parmi mes collègues de travail. Il me propose quelques tests pour vérifier la santé de mes artères, en plus de mon analyse de sang annuelle. Fin mai 2022, confiant, je retourne le voir avec tous mes résultats négatifs en poche. Le médecin les parcourt rapidement, et au lieu de terminer par son habituel "c'est parfait, à l'année prochaine", il lève un sourcil surpris en regardant mon taux de PSA, passé de 3,8 à 4,5 en un an. Ce praticien perspicace me demande alors de passer une IRM et de prendre rendez-vous chez un urologue. À cet instant, je suis loin de me douter du gouffre dans lequel je viens de plonger. Ce n’est pas si grave —————————- Avec les résultats positifs de mon IRM en main, je consulte un urologue qui me rassure en expliquant qu'à ce stade, il n'y a pas lieu de s'affoler. Le cancer de la prostate progresse lentement, et le mien pourrait ne pas être très préoccupant. Cependant, il me suggère de procéder à une biopsie pour en avoir le cœur net. Puisque rien ne presse, j'ai l'autorisation de la reporter en septembre après mes congés. Je vous épargne les péripéties pour prendre rendez-vous au laboratoire en vue de la biopsie, mais finalement, celle-ci n'est programmée qu'en octobre. Ça ne fait même pas mal ———————————- Le jour de la biopsie, le médecin m'assure qu'il va procéder à une anesthésie locale et que je ne ressentirai rien. Ironie du sort, pour chaque perforation de l'aiguille je garde en mémoire la vive sensation dans l'intimité de mon corps. La douleur était tout simplement insoutenable, et le praticien, visiblement désolé, se sent obligé de préciser que je fais partie des 20% pour qui l'anesthésie ne fonctionne pas. Je vous avais bien dit de prévoir le pire, n'est-ce pas ? En fait si, ça commence à être grave ————————————————- Quelques semaines plus tard, lors de ma nouvelle visite chez l'urologue, je lui fais part de l'épreuve que j'ai vécue lors de l'examen de la biopsie, ainsi que de mon étonnement de ne pas avoir reçu les résultats. Il me répond : "C'est normal, les laboratoires préfèrent éviter de prendre le risque d'annoncer de mauvaises nouvelles directement. Cependant, dans votre cas, vous êtes bel et bien atteint d'un cancer de la prostate de gravité moyenne (Grade 3) qui nécessitera une prostatectomie radicale." Eh bien, au moins, il a pris le soin de me l'annoncer de vive voix, avec plus de compassion qu'un simple e-mail ! "Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout et l'hôpital vous contactera directement", a-t-il ajouté. En attendant, l'urologue me demande de passer un scanner et une scintigraphie osseuse, qui se révèlent tous deux négatifs. À ce sujet, lorsque la radiologue m'a montré les images de la région abdominale sur son ordinateur pour me prouver que je n'avais rien, j'ai été tenté de lui demander ce qu'elle voyait concernant ma prostate, le foyer de mon cancer. Sa réponse m'a étonné, je dois dire : "Je ne vois rien, monsieur. La définition de l'image est insuffisante pour distinguer les détails de votre prostate." Dans ce cas, à quoi cela sert-il si un cancer avéré n'est même pas visible ? Je pars confiant ——————— Contacté très rapidement par l'institut hospitalier, je me rends chez le chirurgien qui prend le temps de m'expliquer en détail l'opération robotisée et ses conséquences. Basé sur les résultats de la biopsie, le praticien, assisté de son fidèle ordinateur, confirme que l'ablation des ganglions sera également nécessaire, et peut-être même l'une des fameuses bandelettes qui jouent un rôle crucial dans l'érection. Mais bon, honnêtement, après avoir visionné toutes ces vidéos sur YouTube, je sais déjà à quoi m'attendre. La date de l'opération est fixée au 16 janvier 2023, de sorte que je puisse profiter sereinement de mon dernier Noël en famille. J’angoisse quand même ——————————— Quelques jours avant l’opération une irruption cutanée sur le front m’angoisse. En désespoir de cause j’appelle SOS médecin qui diagnostique un Zona (tu m’étonnes !). Afin de vérifier que les yeux ne sont pas atteints, je prends un rendez-vous en urgence chez l’ophtalmo qui, par chance, dispose de créneaux libres. Je n’ai rien aux yeux. Ouf, je serai prêt pour le jour J, le chirurgien ayant confirmé que le zona n’était pas une contrindication pour l’opération. On est bien à l’hôpital finalement ——————————————– Hôpital moderne, personnel compétent, chambre particulière, infirmières attentives, on se sent bien finalement à l’hôpital ! Le robot et le chirurgien ont fait le maximum et ce qui devait être fait a été accompli. Je n’ai donc plus de prostate ni une de mes bandelettes. Le chirurgien, un peu timide ou réservé, m’annonce cela rapidement mais je remarque une certaine inquiétude dans ses paroles lorsqu'il mentionne que l'un de mes ganglions était atteint. Puis, il retourne à ses occupations du jour. Pour ma part, je ne réalise pas encore pleinement les conséquences de ce qu'il vient de me dire. Deux jours plus tard, l'urologue de l'hôpital passe me voir et, satisfait de mon état, annonce avec enthousiasme : "Tout va bien, monsieur, nous allons donc vous laisser sortir aujourd'hui." Honnêtement, j'aurais bien aimé rester encore quelques jours de plus ! Ainsi, titubant légèrement, avec la sonde urinaire solidement fixée à ma jambe droite, je monte dans le taxi avec ma compagne, prêt à rentrer chez moi. Cette fichue sonde urinaire ———————————— Les jours qui suivent, je passe beaucoup de temps à dormir, malgré les douleurs persistantes. Je ne me prive pas du traitement à base de morphine qui me transporte sur un petit nuage. Cependant, l'appréhension grandit à l'approche du retrait de la sonde urinaire, prévu quelques jours plus tard. Heureusement, l'infirmière chargée de mes soins quotidiens et de ma piqûre d'anticoagulant, retire la sonde sans aucune douleur (bénies soient les infirmières). Enfin libre de ce fardeau, je me surprends déjà à rêver de retourner courir dans les bois. Ah zut, ce n'est pas fini ! ——————————— Comme prévu, un mois après l'opération, j'ai rendez-vous avec l'urologue de l'hôpital. Je me présente avec le nouveau résultat de mon PSA, qui affiche un taux de 0,1 que je considère comme excellent. Du moins, c'est ce que j'ai appris grâce aux réseaux sociaux. Malheureusement, le médecin ne partage pas mon optimisme. Il m'annonce que l'analyse détaillée de ma prostate révèle un niveau d'agressivité très élevé (grade 5). Son avis est donc réservé, et une décision doit être prise lors d'une réunion interdisciplinaire pour déterminer si un suivi du PSA est suffisant ou si je dois passer à l'étape suivante du processus. Ma conjointe, qui m'accompagne, est effondrée. Et moi aussi ! Le lendemain, un appel compatissant m'informe que le comité a décidé que je devais suivre un traitement supplémentaire de radiothérapie et d'hormonothérapie. Une fois de plus, l'hôpital prend en charge toutes les démarches, et je serai directement contacté par le centre de radiothérapie. Mon sexe aux abonnés absents ——————————————- Entre-temps, les effets indésirables de l'opération ont continué à se manifester, générant leur lot de désagréments. Les douleurs persistent pendant plusieurs semaines, au point que je dois m'arrêter de travailler pendant 6 semaines. Je suis contraint d'abandonner le vélo (j'en ai profité pour m'offrir une trottinette électrique) et la course à pied. De plus, l'impact sur ma sexualité est quasi anéantissant. L'expression "vide sidéral" prend tout son sens à ce moment-là, et je réalise que résoudre ce problème n'est pas à portée de main 😉 À ce stade, je suis profondément reconnaissant envers ma conjointe, car elle aura besoin d'une grande dose d'amour pour m'accompagner dans cette épreuve. Marie Curie ma bienfaitrice ———————————— Après des semaines d'attente angoissée, le centre de radiothérapie me contacte enfin pour fixer un rendez-vous avec le radiothérapeute. Pour lui, il ne fait aucun doute que je dois suivre le traitement proposé. Tous mes espoirs de m'en sortir sans passer par cette étape s'envolent définitivement. Je nourrissais encore l'espoir qu'on me dise que, finalement, après une réflexion approfondie, mon cas ne nécessitait qu'une simple surveillance à long terme. De nouveaux examens sont programmés : IRM, PET Scan et densitométrie osseuse. Et puisqu'on y est, autant y aller à fond : l'IRM révèle un nodule jusqu'alors insoupçonné, qui semble appeler des rayons plus proches du sabre laser de "Star Wars" que de la simple lampe de poche. Voilà où j’en suis ———————– Nous voici début juin 2023, plus d'un an s'est écoulé depuis que j'ai entamé ce processus infernal. J'attends toujours l'appel du centre de radiothérapie pour le début de mon traitement : 33 séances de radiothérapie et 2 ans d'hormonothérapie. J'ai déjà passé le scanner de repérage et je suis maintenant tatoué (comme tous les jeunes) afin de localiser précisément les zones à irradier. Cette année, mes projets de vacances sont sérieusement compromis et il semble que je ne remonterai pas de sitôt sur mon fidèle vélo ! À suivre…

Prostate acceptation du traitement
guytou27
12 Juin 2023

Bonjour j'ai fait un témoignage il y a peu qui vient d'être publié, depuis j'ai évolué . Dès l'annonce de mon cas à 57 ans ( depuis le 28 mai 58) avec un gleason 7 de 4+3 avec effraction capsulaire + atteinte vésicule séminale droite + diffusion graisse apicale , le soignant que je suis (infirmier) a paniqué , pourquoi, pourquoi …. des questions dont je n'aurai probablement jamais de réponses . J'ai rencontré mon médecin oncologue pour la première fois le 30 mai pendant plus d'une heure , il m'a expliqué en toute franchise tous les tenants et les aboutissants, m'a expliqué avec humanité le process de soins sans rien me cacher. Il m'a expliqué pourquoi dans mon cas toute chirurgie était exclue ( ce que mon urologue n'avait pas pris le temps de m'expliquer ). Mon oncologue ne m'a pas caché qu'il allait "taper fort" pour me donner des années "tranquille" , j'ai évolué et son humanité dans ses explications , m'a donné le courage pour affronter tous les soins à venir .J'ai passé un TEP scann hier , j'ai mon scanner de centrage le 9 juin , j'ai commençé les ttt , casodex , et 1ère injection décapeptyl LP aujourd'hui , les rayons mi juin . Après la période de sidération et d'angoisse , arrive l'acceptation des soins , des phases qu'il me fallait traverser , merci à L'Anamacap d'exister , ensemble pour combattre cette maladie nous sommes plus forts . GUY

Angoisse de l'avenir
guytou27
1 Juin 2023

Bonjour, je viens d'adhérer à l'association . J'ai 57 ans , au détour d'une prise de sang , et la découverte d'un taux de psa à 19 , une biopsie m'a été faite , prélèvements tous positifs , score gleason 7 à 4+3 . Pas de métas os à la scinti, mais découverte à l'irm d'une effraction capsulaire avec extension à la vésicule séminale droite + diffusion dans la graisse apicale . L'on me propose rayons+ hormonothérapie . Que va t'il m'arriver , qu'elle est mon espérance de vie , plein de questions se bousculent dans ma tête. J'ai rdv avec l'oncologue le 30 mai , cela m'angoisse beaucoup . GUY

Sphincter urinaire artificiel
klôd
1 Juin 2023

En 2006, pour mes 60 ans, la prostatectomie radicale complétée par de la radiothérapie m'a rendu incontinent total. Situation mentalement difficile. Après rééducation infructueuse, les premières solutions tentées (péniflow avec poche, uriclip ou pince à verge) n'ont pas été satisfaisantes car présentant chacune des inconvénients. Au bout de 7 ans, j'ai fini par me décider pour la pose d'un sphincter urinaire artificiel et ne le regrette absolument pas ! Cela m'a changé la vie et surtout amélioré le moral. Efficacité à 100% , aucune fuite même après toux ou éternuement. L'appareil a été renouvelé totalement au bout de 6 ans et demi, son remplaçant est tout aussi efficace. Si cela peut aider quelqu'un qui hésiterait et en lui souhaitant que l'appareil fonctionne aussi bien que pour moi. Klôd

Pollakiurie nocturne et apnée du sommeil

13 Avr 2023

INCONTINENCE NOCTURNE et APNEE DU SOMMEIL J’ai 66 ans. Après la mise sous traitement hormonal, suite à une récidive de  mon cancer de la prostate, je me retrouve avec une incontinence urinaire sévère, essentiellement nocturne. Après 2 ans de galères: fuites urinaires importantes la nuit et réveils nocturnes 3 ou 4 fois, et après de multiples traitements inefficaces, mon cancérologue m’adresse enfin à un urologue spécialiste de l’incontinence urinaire. Quelques jours avant la consultation, je réalise un calendrier mictionnel notant précisément l’heure et la quantité de chaque miction, ainsi que ma consommation de liquide. L’urologue constate immédiatement qu’il existe une inversion de la production d’urines. Mictions peu fréquentes dans la journée, malgré une quantité abondante de boissons essentiellement le matin; et mictions importantes et incontrôlables la nuit, malgré le fait que je m’efforce de boire très peu le soir. Il évoque tout de suite la possibilité d’un syndrome d’apnée du sommeil. En effet je ronfle la nuit, et je suis fatigué le matin. Mais cela me semble normal vu mon manque de sommeil. Je réalise donc, à domicile, une polygraphe ventilatoire qui révèle effectivement une apnée du sommeil sévère dont je n’avais pas du tout conscience. Le traitement par PPC (pression positive continue) qui consiste en l’envoi d’air sous pression via un masque appliqué sur le visage résout immédiatement tous mes problèmes. Je ne me lève plus qu’une seule fois la nuit, mon incontinence urinaire nocturne a disparu et naturellement je ne me sens plus fatigué. Ma qualité de vie redevient, du jour au lendemain, tout à fait satisfaisante. Je regrette simplement de ne pas avoir consulté plus tôt et je souhaite que mon expérience puisse profiter à d’autres malades.  

Suite de prostatectomie.
DAN51
16 Mar 2023

Je fais suite à mon témoignage du 12/10/21. PSA en 6/2020 à 6,16 avec 2 foyers carcinomateux. Après une prostatectomie réalisée en 01/21, mon taux de PSA résiduel est à 0,02. Aucun souci urinaire depuis le début. Côté sexuel ( j'ai 75 ans) je n'en fais plus une fixation, mais je vais peut être essayer les injections d'EDEX. Je fais attention à mon alimentation ( beaucoup de fruits et légumes) Je reste actif : marche, vélo, jardinage, .. Je ne regrette pas mon choix et je ne remercierai jamais assez mon chirurgien. Un conseil à mes lecteurs : dès le début du diagnostic, fuir les Cassandres et voir le verre à moitié plein plutôt que l'inverse !..

Radiothérapie rechute biochimique
bambou
5 Déc 2022

Bonsoir J ai 67 ans à 60 ans j ai eu un cancer de la prostate. PSA 5. Je l ai traité par 38 séances de radiothérapie. Je n ai pas choisi l opération à cause des effets secondaires. Aujourd'hui récidive. Nadir 2.7 je suis à PSA 5.2. Sinon je suis en pleine forme pas de fatigue dommage lol. Donc mon urologue me propose un nouveau traitement par ULTRA SON . ABLATHERM. J aimerai correspondre avec patient ayant subi ce traitement. Merci d avance. Restez fort gardez le moral. A bientôt. Michel J. ISERE…

Les marches et le Qi gong
lesmellops
24 Nov 2022

Mon cancer de la prostate a été découvert le 27 janvier 2022 avec un PSA de 64 qui est monté à 74 fin février. Gleason 8. Le 22 avril j’ai commencé mon premier traitement d’hormonothérapie avec Decapeptyl qui m’a fait redescendre le PSA à 3,18 le 22 juillet, date à laquelle j’ai commencé 39 séances de radiothérapie (-2) et le second traitement d’hormonothérapie Xtandy. Grâce à la combinaison de l’hormonothérapie et de la radiothérapie, je suis redescendu à un taux de PSA inférieur à 0,02 le 22 octobre. Je remercie vivement mon urologue le Docteur Cazin, ma radiothérapeute la Docteur Guimas et mon cardiologue le Docteur Defay ainsi que tous les docteurs et internes de Nantes qui ont contribué et participé à cette réussite. Je n’oublie pas non plus le personnel soignant pour sa bienveillance et ma généraliste la Docteur Jorigné qui m’a toujours transmis son optimisme. En parallèle j’ai fait le point sur ma façon de vivre et ai pris ma santé en main. J’ai d’abord changé mon alimentation pour manger davantage de fruits, de légumes et de céréales, ai stoppé les charcuteries même si elles étaient rares et les produits transformés. Je fais attention à boire 1,5l d’eau par jour dont 1l d’Hépar accompagné de vitamine D3 prescrite par ma généraliste. J’achète tous les 2 mois la revue Saveurs Green (4,95 euros) qui propose des recettes simples à réaliser en 10 ou 20 minutes car je n’ai jamais été un bon cuisinier. Je ne suis pas pour autant végétarien, je mange de tout, un peu de viande rouge, de la viande blanche, du poisson et des œufs. Rien en excès et pas de compléments alimentaires en gélule qui pourraient interférer avec les traitements d’hormonothérapie. Pas de tabac ni d’alcool, cela va sans dire… Uniquement 3 ou 4 verres de vin rouge par semaine comme il est conseillé sur ce site (avant je n’en buvais pas !) De nombreuses personnes ont fui ma présence pensant sans doute que le cancer est contagieux, je les ai laissées partir. J’en ai rencontré quelques autres qui me témoignent d’un profond soutien et d’une grande amitié. J’étais un aidant pour beaucoup de personnes, ma mère qui était en fin de vie et qui est décédée depuis, ma femme handicapée, et pour 3 associations dont des personnes en difficulté, des migrants, des chômeurs ou des personnes non voyantes ou mal voyantes. Je n’ai gardé qu’une association, celle où je m’épanouissais le plus, ceci afin d’avoir plus de temps pour moi et mes marches que je pratique tous les matins. Je pratique la méditation tous les jours avec l’aide de You Tube et ça me fait beaucoup de bien. Je continue l’apprentissage du grec que j’avais commencé il y a un an, en groupe tous les jeudis soir. Tout le monde est très gentil et on rigole bien. J’ai pris la décision de ne plus regarder la télévision le soir afin d’avoir un bon sommeil récupérateur. J’ai contacté la Ligue contre le Cancer qui m’a proposé un entretien avec deux Patients Ressource. L’échange était très intéressant. A noter que La Ligue contre le Cancer de Nantes propose également gratuitement des séances avec des diététiciens et des psychologues. Je vais contacter un ou une psychologue la semaine prochaine. J’ai bénéficié de soins énergétiques qui m’ont remonté le moral. J’ai lu 3 bons livres sur le sujet : • Anticancer de David Servan-Schreiber (poche) • La cuisine anti-cancer du Professeur David Khayat • Vouloir guérir – L’aide au malade atteint d’un cancer d’Anne Ancelin (poche) L’activité physique est primordiale pour tous et en particulier pour les personnes souffrant d’un cancer. Je pratique une activité physique de renforcement musculaire (le qi gong en groupe, 2 x 1h30 par semaine) et une activité physique d’aérobie (les marches de Madame Guo Lin). Avant mon cancer de la prostate je pratiquais beaucoup de vélo, j’ai arrêté pour éviter les risques de chute et de fracture du fait de mes os déjà fragilisés avant mon traitement d’hormonothérapie. J’ai remplacé le vélo par de la marche. Avant mon cancer je faisais peu de marche – moins d’une heure quotidienne- et ça me fatiguait vite, aujourd’hui je peux pratiquer la marche 3 heures sans problème quotidiennement. Pendant mon traitement de radiothérapie je me suis appliqué à marcher après chaque séance au moins 20 minutes, ce qui en plus de m’aérer, me vidait la tête et me décontractait. Quand la radiothérapie avait lieu le soir, j’allais faire des marches au bord de l’Erdre, du Cens ou dans des parcs nantais. Cela m’a permis de traverser ma période de radiothérapie sans effet négatif. Il a fallu que je me force certains jours car les traitements de radiothérapie et d’hormonothérapie fatiguent mais je me suis vite aperçu que j’étais en meilleure forme en pratiquant une marche quotidienne. Ces marches m’ont apporté un grand confort et une meilleure qualité de vie. J’ai commencé par la marche classique avant de m’intéresser à d’autres marches et en particulier à la marche nordique puis aux marches de Madame Guo Lin. Sur You Tube, on peut retrouver de nombreux liens sur chacune des marches. 1 – LA MARCHE NORDIQUE : La marche nordique se pratique avec des bâtons de marche spécifiques, ce qui permet de faire travailler la quasi-totalité du corps (80 à 90 %). La respiration est classique. C’est une marche d’endurance et on l’apparente à une marche rapide, ce qui à mon avis est un tort car on peut très bien pratiquer la marche nordique en faisant les mouvements très lentement. Tout le monde peut donc la pratiquer et à chacun son rythme. Cf You Tube 2 – LA MARCHE AFGHANE : La marche afghane est une marche d’endurance dont le but est de faire de grandes distances sans effort et ce quelle que soit la déclivité du terrain. C’est à partir des observations faites sur des caravaniers afghans qui pouvaient marcher des heures durant que le français Édouard G. Stiegler a synthétisé cette marche. Sur un terrain plat, on inspire par exemple sur 3 pas, puis on bloque son inspiration le pas suivant et on expire sur le même nombre de pas (ici 3 en l’occurrence). Si le terrain est pentu, on s’adapte et on fait 2 inspirations sur 2 pas puis on bloque sur 1 pas puis on expire sur 2 pas. Chaque personne a son propre rythme personnel. Cette marche permet une suroxygénation du corps. Cf You Tube 3 – LES MARCHES DE MADAME GUO LIN : Madame Guo Lin pratiquait, comme beaucoup de chinois, le qi gong. Elle a contracté un cancer avec métastases, et a connu 6 périodes de rémission avant d’en guérir grâce aux traitements de médecine qu’elle a complétés avec une bonne alimentation et ses marches qu’elle a su synthétiser. Contrairement aux marches précédentes qui sont des marches créées dans un but d’endurance, les marches de Madame Guo Lin ont été créées dans un but thérapeutique. Ce sont elles que je pratique dorénavant, entre 10 et 15 kms par jour avant le lever du jour pour bénéficier du maximum d’oxygène. Je me lève tous les jours à 5h30 pour les pratiquer entre 6h30 et 9h30 sur les bords de l’Erdre et du Cens où il y a de petits bois. Ces marches sont très connues en Chine, beaucoup moins en Europe ; elles sont malgré tout enseignées dans quelques pays européens. En France, La Pitié Salpêtrière les propose aux patients atteints du cancer. Ces marches reposent à la fois sur la respiration par l’apport d’oxygène et sur l’énergie du rein. Il y a plusieurs types de respiration en fonction du stade et de l’état du patient – la respiration naturelle, la respiration qi (=énergie) et la respiration vent, de degré faible, moyen ou fort – et plusieurs types de marches : marche à pas fixe, marche à pas pointés, marche lente et marche rapide. Elles font travailler tout le corps, bras et mouvement de tête compris. Comme il s’agit de qi gong, chaque marche doit être encadrée par une phase préparatoire d’ouverture et une phase de fermeture. Toutes ces étapes sont nécessaires. Lors d’un stage de qi gong, j’avais demandé à un Maître de qi gong s’il était possible de ne pas faire ces étapes afin de faire plus de marches, sa réponse a été négative, même si l’on ne comprend pas l’intérêt de chaque étape, ces étapes ont toutes un intérêt pour ramener l’énergie vers les reins. Il faut croire en ce que l’on fait et concentrer son intention vers le zhong dan tian (plexus solaire) où se cultive l’énergie (Qi) nourricière. Le Docteur Yves Réquéna, aidé de Christophe Cadène, acupuncteur, a écrit un livre qui résume toutes ces marches et que je vous conseille vivement d’acheter. Ce livre est accompagné d’un DVD 2h30 de mise en pratique de tous les exercices contenus dans le livre. Il contient beaucoup plus que les marches de Madame Guo Lin, il y a de nombreux exercices pour la prévention du cancer et ces derniers sont très faciles à suivre et à mettre en place devant une télévision. Ces exercices amènent un confort de vie quel que soit l’état du patient. Il y a des exercices que l’on peut faire couché ou assis, et petit à petit on va vers des exercices de marches lente puis rapide. Je cite l’auteur Guy Trédaniel : « Le médecin chinois Liu Bingkai qui enseigne et exerce le qi gong de Guolin dans le service du professeur Alain Baumelou à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière de Paris soulignait que l’hypoxie est responsable de 40% de l’inhibition du gêne suppresseur des tumeurs, et que l’oxygène est nécessaire pour activer les enzymes responsables dans la méthylation de l’ADN. La concentration en oxygène dans l’air est d’environ 21% ; dans le poumon elle est de l’ordre de 16%, et dans les tissus de plus ou moins 5%, et cela peut descendre à 1,5% ou 0% en cas d’anoxie. Les études scientifiques réalisées dans les années 1980 par les experts de Pékin comme Tao Bingfu, Zhang Ling et Feng Lida ont démontré que la méthode respiratoire Pareille au vent opérée pendant les marches anti-cancer pouvaient augmenter jusqu’à 20 fois l’apport en oxygène tissulaire et ce, sans risque d’intoxication comme cela pourrait être le cas par un apport direct d’oxygène en bouteille. » Je mets ci-dessous deux liens qui permettent une présentation des marches et du livre. Le livre : Qi gong et cancer par Dr Yves Réquéna et Christophe S. J. Cadène Prévention et accompagnement au traitement par la méthode Guo Lin DVD de 2h30 d’exercices inclus 360 pages Guy Trédaniel éditeur Plusieurs villes proposent une initiation à ces marches : Paris, Grenoble, Poitiers,… Il n’y a malheureusement rien sur Nantes. Si une personne est intéressée pour partager ces marches avec moi, ce sera avec grand plaisir. Je précise que je n’ai pas de lien avec l’auteur du livre mais je pense que ce livre peut intéresser d’autres patients, c’est pourquoi je partage cette information. Surtout faites du sport et… … Bonnes marches !!! Certaines personnes vont peut-être penser qu’elles n’ont pas le temps de consacrer autant de temps au sport, ce à quoi je leur réponds : détrompez-vous, je suis comme vous, je m’occupe aussi du quotidien, courses, repas, linge, famille… Avec une bonne organisation tout est possible, et pensez à votre santé. PS. Cet article n’engage que moi, il n’est pas la vérité absolue. Il est possible que je ne fasse pas tout bien mais j’essaie de faire au mieux. C’est mon parcours, à vous de faire ce en quoi vous croyez.

Espoir
pascal476
24 Nov 2022

Sportif amateur avec une très bonne hygiène de vie, j'ai fait un PSA à 55 ans, la routine dans le cadre de mes activités sportives.Or, le PSA n'était pas bon (4.1), j'ai suivi alors le protocole conseillé par mon généraliste : Rendez avec un urologue, échographie de la prostate, et controle tous les 3 mois de mon PSA. Au départ, il n'y a pas lieu à s'inquiéter, car le diagnostic du cancer est peu probable, on parle déja de probabilités, qui vont me poursuivent jusqu'au bout.L'échographie est bonne, le PSA suivant est inquiétant (11.4), près du triple…mais l'urologue reste rassurant, encore les statistiques; je dois refaire un controle dans 3 mois…Un trimestre plus tard, le PSA est à 10, donc l'urologue enclenche l'IRM, qui sera symptomatique, le bilan est : fortes probabilités de cancer, mais il faudra valider avec une biopsie, encore une fois à ce stade, même si j'ai pris "des claques", l'espoir est toujours là, car l'urologue me parle encore statistiques, et je suis toujours persuadé qu'avec mon hygiène de vie , je suis du bon coté de la barrière!! A l'issue de la biopsie, c'est la catastrophe : Cancer de la prostate, avec deux impacts minimes, mais qu'il faudra opérer, je n'ai pas le choix !!C'est le coup de massue ! 15 jours pour digérer cela, puis c'est la prise de conscience des effets secondaires (sexualité et incontinence).Avant l'opération (prostatectomie), je rencontre deux fois mon urologue qui m'explique les risques post-opératoires, on parle encore statistiques, et aussi aléas de l'opération.le spécialiste m'informe qu'il va opérer avec les techniques modernes, avec une précision maximum afin de préserver au mieux mes tissus érectiles.L'opération se passe bien, assez longue d'après l'urologue car il a effectivement "affiné" la chirurgie pour préserver les tissus érectiles.Pas de mauvaises surprises lors de cette opération, les analyses post opératoires sont bonnes.La récupération est rapide, je sors de la clinique le lendemain sur mes deux jambes, handicapé par la sonde urinaire que je vais trainer une semaine.Puis rééducation de mon périné, que j'avais commencé avant l'opération…L'incontinence est impressionnante au départ, mais j'étais prévenu, au bout d'un mois, de ce coté j'ai récupéré à 90%, encore quelques petites fuites incontrolées, mais je me passe des protections.Coté sexualité, c'est pas la même chose, même si j'étais là aussi prévenu.Du jour au lendemain, avant et après opération, plus rien coté sexe : plus d'envie et bien sur plus d'érection.L'urologue m'a prescrit des injections avec une pompe…parfois ça marche et parfois c'est très douloureux, les dosages sont compliqués, mais avec le temps je gère de mieux en mieux et il faut être patient et surtout être bien entouré par une femme admirable.Puis je prends au bout de deux mois, du tadalafil, quotidiennement.Après plusieurs mois je perds patience mais surtout je réalise qu'il faudra me contenter de peu…le temps fait que je progresse toujours un peu mais toujours loin de ma vie sexuelle d'avant…j'ai changé la dose de tadalafil, et arreté les injections aujourd'hui, cela fera deux ans en janvier que j'ai été opéré et mon PSA est toujours controlé tous les 6 mois et il est toujours à zéro.j'ai adapté ma nouvelle vie sexuelle et pour l'instant elle me convient, d'autant que certains jours j'ai de très belles érections et que la jouissance est toujours présente, même moins forte .Mon urologue me parle de rémission, et il est surpris de ma récupération…je pratique toujours le sport (course à pied), mes performances ont aussi un peu baissées,mais c'est aussi lié à l'age, tout comme la sexualité qui est aussi sur le déclin avec l'âge qui avance.Mais en tout cas je suis en vie, et en "bonne santé" et j'ai des projets….

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