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Hormonothérapie en dernier recours

Bonjour,
Je viens d’avoir 70 ans en décembre dernier..
Cancer détecté suite à un contrôle sanguin de routine en avril 2013 (PSA 4,8 ng/l). La biopsie se révèle positive sur 9 des 12 sites de prélèvement (Gleason 7, 4+3).

Je choisis la prostatectomie sur les conseils de mon urologue. Opéré en décembre 2013, la pièce est évaluée par l’anatomopathologiste PT3a N0 M0 R1 et Gleason revu à la baisse 7 (3+4).
Le suivi post-opératoire révèle un PSA à 0.01 après 3 mois pour monter progressivement à 0.24 en juillet 2016. J’opte pour une radiothérapie de rattrapage (35 séances total 70 Gy) d’octobre à novembre 2016. Le PSA baisse à 0.01 après un an pour remonter progressivement pour atteindre 0.49 ng/l en septembre 2023.

Compte tenu de ce que je lis sur votre site, je me voyais tranquille jusqu’à un PSA de 1 ng (que, compte tenu de la courbe de progression actuelle, je pense atteindre dans 2 ou 3 ans). Or le médecin qui me suit au CHU Minjoz de Besançon m’a programmé un Pet Scan PSMA le 12.01.2024. Cet examen révèle un  »discret foyer rétrovésicale-possible récidive, à confronter à une IRM Pelvienne ».
Cet IRM a été effectuée le 14.03.2024. Il en ressort un résultat négatif  »Pas de lésion suspecte décelée ».
Pourtant, ce PSA à 0.49 ng/ml ne serait pas négligeable car le médecin qui me suit au service radiothérapie pronostiquait, avant l’examen du Pet Scan, une atteinte ganglionnaire.

Plutôt que de me rassurer, ce résultat m’interpelle. En effet, ces 0.49 ng/ml de PSA correspondent bien à une propagation de cellules cancéreuses. Si elles ne sont pas visibles sur l’imagerie de ces deux examens, elles sont pourtant bien quelque part..
Je redoute que ces cellules prolifèrent dans plusieurs foyers indétectables à divers endroits de l’organisme, ce qui augurerait une récidive métastatique.
Il aurait mieux valu que ces cellules soient regroupées dans un endroit décelé par l’imagerie afin de pouvoir les combattre par radiothérapie stéréotaxique.

A ce stade, et dans l’impossibilité d’effectuer un traitement localisé, pensez-vous qu’il faille débuter une hormonothérapie ?
Comme ce traitement serait susceptible de modifier le métabolisme, avec des effets secondaires plus ou moins pénibles, je ne souhaite pas débuter une hormonothérapie à ce stade de la maladie.

Question : Dans la mesure où mon PSADT est d’environ 2 ans, quelle est la limite approximative d’une mesure de PSA avant de redouter un début de stade
métastatique ?
Dans mon esprit, je souhaiterais d’abord bénéficier du traitement de radiothérapie ciblée mais sans l’associer, pour l’instant, à une hormonothérapie. Cela me
permettrait de bénéficier d’une qualité de vie acceptable pendant encore quelques années. Je vois, ici et là sur votre forum, des patients en récidive comme moi, qui sont soumis pour la première fois à ce traitement hormonal avec un PSA de 2 ng/ml voire plus.
Sachant qu’une hormonothérapie fait chuter le PSA dès le début du traitement, quelles seraient les raisons qui s’opposeraient à cette solution qu’à partir d’un
niveau PSA un peu plus élevé, c’est à dire 2 ou 3 ng/ml. Sauf erreur de ma part, le risque métastatique serait quasi inexistant avant un PSA à 8 ou 10ng/ml.

Je vous remercie de l’attention que vous accorderez à mon cas.
Bien à vous,
G.L

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