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Les témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.

Délivrance grâce aux bandelettes

20 Mar 2013

Je suis le dernier d’une famille de 6 enfants dont 2 filles et 4 garçons. Lors d’une réunion fraternelle j’appris que mes 3 frères ont eu un cancer de la prostate et se sont fait retirer celle-ci sans que je l’aie su . J’avais à l’époque 61 ans. Ils me demandèrent: ton médecin ne t’a jamais parlé de PSA ? Non absolument pas ! s’agirait-il de Peugeot-Citroën ? plaisantai-je. Hélas non, c’est le taux indicateur d’une anomalie de la prostate ou plus grave et insidieux : l’annonce d’arrivée d’un cancer. Je n’avais aucun symptôme d’alerte, pas d’envies urinaires trop fréquentes ou autre. Dans un premier temps, j’ai commencé par changer de médecin traitant estimant que son silence pouvait s’avérer dangereux. Mon nouveau m’envoie donc à un urologue de clinique locale. Dès le 1er taux de PSA relevé j’étais au delà du plafond de 4,50 ng/ml car j’accusais 5.93 J’arrivais à 62 ans .Toucher rectal : rien d’insolite. Alors afin de vérifier l’hypothèse d’une éventuelle infection puisqu’il ne pensait pas à un adénome il me donna un petit traitement mais 6 mois plus tard le taux était monté à 6,86 : c’est donc la 3è possibilité c’est à dire peut-être un cancer. Une biopsie de la prostate est effectuée mais pourtant à ce moment aucune cellule anormale n’est trouvée. Je demande alors à mon nouveau médecin généraliste traitant de m’envoyer à l’Institut mutualiste de Montsouris (IMM) là où mes 3 autres frères ont été soignés. Un nouveau taux de PSA arrive à 9,16 ! et IRM prostatique et une nouvelle biopsie cette fois y sont pratiqués et voilà que cette biopsie accuse maintenant des cellules anormales : cancer. Opéré par le (Dr Barret) en février 2007 à l’IMM, à 63 ans. Une prostatectomie radicale sous coelioscopie. Alors que mes 3 frères et d’autres me disaient « qu’ils s’en étaient sortis » des séquelles au bout de 6 mois ; cela ne va malheureusement pas être mon cas ! Les relevés de PSA annuels de contrôle par contre sont impeccables depuis 6 ans (inférieurs à 0,01 ng/ml) donc l’éradication de cancer a réussi. Mais pendant 3 ans et demie une très sévère incontinence urinaire a persisté. Sauf que bizarrement et contrairement à d’autres : allongé, la nuit il n’y avait pas de fuite mais cela reprenait implacablement le jour : debout, assis ou en marche ou en effort. Malgré des séances ordonnées de rééducation périnéales et sphinctériennes avec biofeedback et électro-stimulation chez une kinésithérapeute locale, il n’y a pas eu de résultat tangible de diminution de cette humidité humiliante. Un an plus tard, l’IMM qui suivait régulièrement mon problème m’avait fait faire un examen urodynamique qui s’est avéré montrer que le sphincter résiduel était trop faible (0,20 au lieu des 0,30 nécessaires pour être « sec »). Cependant il m’a été alors indiqué de consulter à l’Hôpital TENON le service urologie de cet établissement qui m’a proposé pour mon cas, la pose d’un sphincter urinaire artificiel. Ce à quoi j’ai catégoriquement refusé de me résoudre vu son caractère définitif alors que j’espérais toujours une guérison plus naturelle. Par la suite alors, vu le peu d’évolution, l’IMM m’a cette fois proposé de consulter une spécialiste de rééducation et réadaptation fonctionnelle (Dr Muratet) à Paris. En effet les conseils de cette spécialiste ont été efficaces au point de faire baisser le nombre de protections Tena nécessaires que j’étais obligé de me munir quotidiennement. Arrivé donc à un niveau plus modéré, il m’a été suggéré et j’ai accepté une « pose de bandelettes sous uréthrales », une nouvelle méthode pour les hommes alors qu’on le pratiquait depuis longtemps pour les femmes souffrant de fuites urinaires quelques mois après leur accouchement. L’opération à l’Hôpital TENON a été effectuée en septembre 2010 (Pr Haab) j’arrivais à 67 ans. Ce fut parfaitement réussi. Dès la sortie quelques jours plus tard de l’Hôpital Tenon je n’ai plus souillé de protection et j’ai même pu alors rapidement abandonner cette sûreté car j’avais retrouvé complètement la fonction normale. Je n’avais plus besoin de courir à tous les WC publics de Paris pour me changer ou me libérer car de nouveau je pouvais tenir, sans humidité, le temps normal de tout un chacun : Quelle délivrance après ces 3 ans et demie de galère ! Je remercie le soutien constant de mon épouse, d’amis et frères qui ont eu aussi ce problème à la prostate et naturellement je suis reconnaissant des soins et de la patience des divers intervenants médicaux. Puisse ce témoignage aider d’autres, si nécessaire, à faire le pas de la pose des bandelettes et de connaître ainsi une vraie sensation de rétablissement de santé.

28/01/13 - Curietherapie HDD + 23 séances de RTE à

20 Mar 2013

Je vous propose de témoigner à partir du carnet de bord que j'ai tenu jour par jour pour traiter mon cancer de la prostate. mon age = 62 ans. Dépistage de routine chez mon généraliste le 21/06/2012 PSA de 24,7. Je precise que jamais on ne m'avait prescrit le test du PSA diagnostic entre le 04/07/12 et le 04/09/12 par imagerie IRM et Biopsie prostatique - Choix du traitement apres plusieurs consultations dans les grands établissements parisiens. Traitement par Curietherapie HDD + 23 séances de RTE à l'IGR de Villejuif. Sous le direction du Dr. Alberto Bossi. Curiethérapie en une seule fois le 8 Novembre 2012 suivi de 23 séances de Radiothérapie externe sur le poste Sirius (RTE conformationnelle et guidée par l'image). fin du traitement prévu le Jeudi 10 Janvier 2013. très cordialement

21/12/2012 - Suites de prostatectomie radicale

20 Mar 2013

Janvier 2012 : ma prostatectomie radicale se passe bien. Une semaine après, 300cc d'urine ne sont jamais évacués : la couture vessie-urètre s'est resserrée ! Intervention pour dilater l'ouverture. Une semaine après, échographie de contrôle: une poche plate de 300cc de lymphe (lymphocèle) apparaît en avant du pubis. Ponction avec une grosse aiguille ; avec hospitalisations successives, drains, redons, perfs et antibiotiques ! Puis incontinence importante pendant quelques jours qui se réduit vite pour en arriver à des "coquilles" absorbantes (slip) de moins en moins épaisses. La nuit pas de problème sauf deux pipis au lit (rêve de W.C.) d'où protection sous le drap placée au "bon" endroit avec une alèse 60x60cm sur laquelle j'ai agrafé la même surface de molleton (plastique=froid). Autre précaution : levers 2 fois la nuit , intervalle environ 4h. Un petit minuteur électronique de cuisine réglé sur 4h évitera définitivement les "accidents". Question impuissance : totale pendant quelques semaines, puis des "massages" répétés deviennent de plus en plus "agréables" et le volume réapparait. Un anneau à la base du pénis maintient une rigidité suffisante pour une bonne pénétration. L'orgasme sec est curieux, semblable aux premiers orgasmes des adolescents mais c'est toujours ça ! Quant à la suite : le temps le dira !

Choix de l'Ablatherm

31 Août 2012

HISTOIRE D’UNE PROSTATE (née en 1929) 1999 Décembre A 70 ans, résection par le chirurgien urologue de l’hôpital local, sans complication. 2010 Dépistage d’un cancer par le généraliste, renvoi à l’urologue : touché rectal, confirmation, ordonnances d’examens. 25/10 Echographie transrectale : 40gr Biopsie : 12 dont 4 positives – évidence d’un adénocarcinome prostatique. Gleason : 6 (3+3) 22/11 Scanner : pas de lésion suspecte 23/11 Scintigraphie : pas d’anomalie spécifiques. 26/11 IRM : Probable lésion, pas d’extension extra-capsulaire. > L’urologue propose : en traitement curatif un traitement hormonal, en curatif une radiothérapie, ou bien une surveillance – La chirurgie radicale est écartée, de toute façon je serais allé vers la robotisée qu’il ne pratique pas. Aucune indication de traitements autres, tels que la chirurgie robotisée bien sûr ou procédés focaux. Concernant les Ultrasons, sa réponse est : « si les micro-ondes guérissaient le cancer, çà se saurait » > Consultation du radiothérapeute de l’hôpital, il ne pratique pas les nouvelles techniques de radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle alors trop de risques de dégâts collatéraux, j’en reste-là. > Après avoir fait le tour de tous les traitements possibles, malgré l’opinion de l’urologue local, je décide de consulter un spécialiste dans un institut pratiquant le traitement par ultrasons (Système «ABLATHERM») 30/11 > Consultation : à ma grande surprise, le spécialiste n’est absolument pas convaincu de l’efficacité de l’Ablatherm ! – et me conseille un traitement hormonal intermittent (THI) – Je me range à son avis, ce traitement n’est ni invasif ni exclusif, il permettra d’attendre pour éventuellement une autre suite. Il est sans risque à cours terme, sinon de désagréables bouffées de chaleur. Par contre, sa poursuite dans le temps serait loin d’être anodine. 12/12 Début de l’Hormonothérapie. 2011 04/02 Comme prévu, les PSA sont descendus à 0,16 - Les avis concordants et négatifs des deux urologues m’étant laissé perplexe, je décidais d’avoir un 3ème point de vue et je pris rendez-vous dans le 2ème hôpital parisien possédant le matériel ABLATHERM. 2012 - La première recommandation que me fis le professeur consulté, c’est d’arrêter l’hormonothérapie, totalement inappropriée selon lui à mon cas, il fut décidé une surveillance active pour suivre une évolution qui avait été perturbée par le traitement. Les PSA ayant repris leur progression régulière le Professeur me mit devant le choix : continuer la surveillance ou, ce que je décidais, l’intervention. 19/06 PSA 5,52 26/06 Hospitalisation 27/06 Passage à l’Ablatherm. Il n’y aura aucune suite douloureuse. Désagréable: la sonde urinaire 3jours. 30/06 Sortie (perdu 3kg grâce à la gastronomie hospitalière…berk…) 21/08 PSA 5,32 (résultat pratiquement inchangé mais justifié) IRM ne présentant aucun signe inquiétant Aucun impact décelé sur l’environnement (sphincters, nerfs, vessie, rectum) - - Analyses urinaires négatives, pas d’infection. La fonction urinaire s’est plutôt améliorée, des besoins moins impérieux et plus espacés, situation normale pour l’âge. – Nouveaux PSA prévus fin septembre et fin décembre, ainsi qu’une IRM. - L’Ablatherm n’interdit pas d’autres traitements et interventions ultérieures éventuelles. Tout me laisse penser que j’ai pris la bonne option, l’avenir le dira, bien que l’on ne puisse qu’imaginer ce qui se serait passé si j’avais suivi une autre voie …Une chose certaine : sans Internet, les choses eussent été très différentes. Fait le 30/08/2012

Diminuer la douleur du Zoladex

25 Avr 2012

Mon cher Roland, Comme je te l'avais promis, je peux faire bénéficier les membres de l'ANAMACaP concernés, de mon expérience concernant l'injection de ZOLADEX (implant sous cutanée) qui est décrite comme assez douloureuse, y compris par mon médecin traitant qui a l'habitude d'en injecter. Cette injection de ZOLADEX peut être précédée par la pose d'un patch anesthésiant, EMLAPATCH, une heure avant l'injection à l'endroit de l'injection rendant celle-ci totalement indolore. Ce patch est disponible, sur prescription médicale, en pharmacie et remboursé par les caisses d'assurance maladie. Lors de la prescription de ce patch, il faut convenir avec le médecin de l'endroit exact de la future injection (habituellement dans la paroi abdominale à 10 cm à droite ou à gauche du nombril et légèrement vers le bas). Cette prescription devrait, hors contre-indication, être systématique en cas de traitement au ZOLADEX et est pourtant ignorée de presque tous les praticiens. Je reste à ta disposition pour tout renseignement complémentaire. Bien à toi. Guy

Brachytherapie

21 Fév 2012

Suivi pendant huit ans pour un taux PSA 10 premier prélèvement négatif et deux ans plus tard par un second positif (deux foyers) J'ai après recherche sur internet opté pour la brachytherapie. Quelques controles ont été nécéssaires (grosseur de la prostate vérification que la tumeur n'était pas sortie de la capsule) et en route. Placement de 90 grains sous anesthésie totale. Une année un peu difficile prise de médicament pour uriner plus facilement MAIS HEUREUX de ce choix Il y a maintenant NEUF ANNEES que je vit totalement normalement et à 74 ans je pratique encore mon hobby favori les randonnées en moto Du cancer plus de trace controle annuel et taux psa 0,2

Post opératoire

18 Fév 2012

Bonjour, La lecture des différents forums est souvent le reflet des angoisses des opérés. Mon histoire : Je suis ne en 1948, très actif professionnellement et cycliste pratiquant (environ 6 à 10 000 km par an, marie et sexuellement actif 2 à 3 fois par semaine ... J'avais une hypertrophie de la prostate depuis quelques années et un taux de PSA stable autour de 1,4 ... Début 2011 le taux augmente à 2,4 puis 2,7 il est de 4,4 en juin. Je passe une biopsie fin juin et sur 12 prélèvements, un seul est positif, score de Gleason est de 3+3. Un IRM confirme l'adénocarcinome Mon urologue me conseille sans beaucoup de ménagement une prostatectomie radicale pratiquée par ses soins en methode traditionnelle. Il me justifie l'impossibilité pour mon cas des autres traitement Je prends du recul et je decide de changer d'urologue (je continue ma pratique du sport) le contact est meilleur et il me place en mode de surveillance active mais en novembre mon taux de PSA grimpe à 6,75. Très bien accompagné par mon urologue il fait effectuer un nouvel IRM qui détermine plusieurs adénocarcinomes... Le seul traitement efficace qui est déterminé est la prostatectomie radicale. Il ne pratique pas la prostatectomie par robot assiste DaVinci ...mais a dans ses connaissances un des premiers spécialistes mondial de la prostatectomie assistée par robot... J'ai rendez-vous le 16 décembre avec ce spécialiste... Il me propose une opération le 21 janvier ce que j'accepte. Rentre au bloc à 8 h retour en chambre à 14 h. Peu de douleurs, sauf aux épaules ce qui serait du aux gaz de la celioscopie... Prise de quelques dolipranes jusqu'à la sortie de l'hopital le 24 janvier... Je me déplace normalement et retourne travailler des le 26 janvier au ralenti il est vrai... Pas de problème avec la sonde jusqu'à son ablation le 30 janvier. Un peu surpris je constate qu'il y a une légère incontinence, notamment à l'effort et à la marche. Alité et assis aucun problème. Humidité assez fréquente dans la soirée mais avec le port de protections c'est très gerable. Depuis c'est en amélioration et à 3 semaines de l'intervention je suis complètement sec jusqu'à 18 h, je précise que je travaille tous les jours et bouge énormément. Je pratique 40 minutes d'aquabicycle depuis 4 jours sans problème aucun... Avec mon épouse nous avons repris une activité sexuelle depuis 10 jours tous les 2 à 3 jours. Il n'y a quasiment pas d'érection mais la jouissance est présente... Et c'est très sympa ! On y trouve du plaisir... Voilà le stade auquel je suis à un peu plus de trois semaines de l'opération. Sur le plan médical l'analyse de la pièce ôtée à montrée un cancer de stade 3 avec un score de gleason de 3+4 donc en augmentation sur le premier diagnostique. Les marges d'intervention sont négatives et le diagnostique excellent. Je me considère comme guéri de mon cancer ... Et la vie est encore plus belle N'écoutez pas toute la littérature sur la prostatectomie radicale et pensez d'abord à votre santé.

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