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Prostatectomie

Francis le 16 Décembre 2005

1998 (56 ans) PSA 12.suivi au CHU Henri Mondor 94Créteil. Détection d’un adénocarcinome gleason 7(4+3) traité par radiothérapie plus hormonothérapie, mais le taux de PSA croit lentement et atteint 2,1 en 2005. Une biopsie montre qu’il reste un adénocarcinome 6 3+3 sur 5 des 21 prélèvements sans franchissement de la capsule.
Il m’est proposé soit une hormonochimiothérapie ou une prostatectomie de sauvetage avec des risques très élevés d’incontinence et et d’impuissance. Après consultation de différents spécialistes je choisi l’opération prostatectomie par voie laparascopique extrapéritonéale.
Hospitalisation le mardi AM, rasage, douche, mercredi Opération, retour dans la chambre le soir, avec 2 perfusions, un Redon et une sonde, et pas de repas alors que j’avais faim, la nuit, un peu d’antalgiques, mais douleurs modérées
Lendemain, petit déjeuner léger puis à ma grande surprise, on me fait lever et prendre une douche (un peu dur), on enlève les perfusions le Redon, les cicatrices sont misent à l’air, sauf celle du Redon. Au total 6 cicatrices dont une un peu plus importante. Le dimanche on enlève la sonde et sortie le lundi tout à fait en forme et prêt à reprendre une vie normale (sauf soulever des objets trop lourd m’a-t’on recommandé.
Au point de vue urinaire compte tenu qu’il s’agissait d’une opération après radiothérapie je craignais le pire, mais 11 jours seulement après l’opération de très légères fuites et une envie pressante un peu plus urgente qu’avant et très légères douleurs au périnée quand j’urine cela devrait s’améliorer avec la Kiné.
En conclusion, même si cette opération de sauvetage s’avère inefficace, je ne regrette pas de l’avoir tentée, car dans mon cas, les séquelles semblent tout à fait réduites et la remise sur pied extrêmement rapide (mais d’après mon chirurgien c’est la norme avec la méthode utilisée).

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