Répondu
Public

Quelle option thérapeutique choisir ?

Bonjour,
Je vous propose en quelques lignes, de vous relater ma situation sur le plan de ma santé et plus précisément concernant ma prostate, mais pas seulement.
Mon médecin traitant de façon régulière me faisait faire une prise de sang afin contrôler le PSA, celui-ci était situé en dessous de 4 ng/ml (avril 2016) puis de 4,18 ng-ml (sept. 2017).
Un autre contrôle PSA a été réalisé en avril 2019, celui-ci est monté à 9. 38, à ce stade mon médecin traitant m’a vivement conseillé de consulter un Urologue.
J’ai réussi à obtenir quelques semaines plus tard un RDV avec l’Urologue, il a donc procédé à un toucher rectal, la prostate est petite et souple d’un poids d’environ 30gr, et l’échographie effectuée précédemment a révélé une légère hypertrophie d’aspect adénomateux homogène. L’urologue m’a demandé de refaire un dosage PSA  ainsi qu’une IRM Prostatique .
Résultat du dosage PSA (juin 2019) : 5.61 ng/ml.
Résultat de IRM Prostatique : 2 Lésions en zone p et 4 ont été identifiées classées pirads 4. Pas d’effraction capsulaire ni d’atteintes séminales ou de lésion ganglionnaire.
Compte tenu de ces résultats, l’urologue décide de faire une Biopsie de la Prostate.
Résultat de la Biopsie (oct. 2019) : Adénocarcinome prostatique Gleason 7 (4+3) en base gauche sur 12mm et (3+3) sur 1mm en base droite : Groupe 3 OMS 2016. Nombre de biopsie positives : 2 sur 17. Longueur totale tumeur : 13 sur 202 mm examiné, soit 6 %.
En complément, l’Urologue demande une scintigraphie osseuse en vu d’un traitement curatif de type Prostatectomie ou Radiothérapie.
Résultat de la Scintigraphie osseuse (oct. 2019) : Absence d’argument scintigraphique en faveur de localisation secondaire osseuse.
Avec les résultats de la scintigraphie osseuse rassurants, avec l’Urologue nous avons discuté des deux modalités qui s’offrent à moi en matière de traitement curatif à savoir la chirurgie ou la radiothérapie.
J’ai écarté d’emblée la Radiothérapie, car les effets secondaires sont à peu près identiques à ceux de la Prostatectomie, et une fois ce traitement appliquée, l’ablation de la prostate n’est plus alors possible en cas de récidive du cancer.
Après quelques jours de réflexion pour intégrer le fait que je devais me faire opérer de la prostate, nous avons avec l’Urologue, programmé l’intervention le 02 de Mars 2020, laissant ainsi passer les fêtes de fin d’année. J’en ai profité pour consulter un autre Urologue (spécialisé dans la méthode HIFU) pour un deuxième avis, celui-ci m’a confirmé que le diagnostic qui a été posé était le bon, et que je n’étais pas éligible à l’HIFU.
J’étais donc prêt dans ma tête pour une Prostatectomie, mais un événement est   survenu fin Décembre 2019 bouleversant ainsi le planning établi.
En effet, fin Décembre lors d’une sortie à vélo (pratique régulière du vélo et de la marche active), j’ai ressenti sur le chemin du retour une forte et désagréable douleur au niveau de la cage thoracique, celle-ci disparaissant au bout d’un certain de repos mais réapparaissait   presque aussitôt après reprise de l’activité. J’ai dû m’arrêter à plusieurs reprises avant d’arriver chez moi.
J’ai constaté par la suite que cette douleur apparaissait systématiquement après un effort prolongé.
J’ai donc consulté au plus vite mon médecin traitant, qui m’a prescrit une analyse de sang ( D Dimères – Troponine hautement sensible – B.N.P ) et demandé de consulter rapidement le cardiologue accompagné des résultats de la prise de sang.
Résultat de la prise de sang (21 Jan.2020) :
D Dimères : 991 ng/ml
Troponine : 19 ng/ L
B.N.P : 34,4 pg/ml
Le 20 fev. 2020, Visite chez le cardiologue avec les résultats ci-dessous, celui-ci me fait passer un Angioscanner Thoracique ainsi qu’une Tomoscintigraphie Myocardique d’effort.
Résultat Angioscanner thoracique (20 Fev. 2020) : Pas de signe TDM d’embolie pulmonaire.
Résultat Tomoscintigraphie Myocardique d’effort (27 Fev.2020) : Epreuve d’effort à 101 % de la FMT pour une charge de 220W, négative cliniquement et électriquement. Aspect scintigraphique en faveur d’une Ischémie Myocardique Antéro-Apicale.
Face à ces mauvais résultats, le cardiologue décide de m’hospitaliser   à la clinique dès le 02 mars 2020, afin de procéder à une Coronarographie.
Le Cardiologue a informé l’Urologue (exerçant dans la même clinique) de l’annulation de la Prostatectomie car était programmée également le 02 Mars 2020.
Résultat de la Coronarographie (03 Mars 2020) : Sténose monotronculaire sub occlusive de l’IVA II en bifurcation avec la diagonale en MEDINA 0-1-1 ayant bénéficié d’un Angioplastie ad hoc avec mise en place de deux stents actifs SYNERGY.
Après cette intervention, le Cardiologue décide de me mettre sous la double association d’antiagrégants Plavix 75mg (pour 6 mois) et Kardégic 75 mg (probablement à vie) de me revoir dans 1 mois et ensuite dans 6 mois (Oct. 2020), il prend également la décision de reporter la Prostatectomie jusqu’au prochain RDV de oct.2020 ou il donnera son feu vert et après arrêt du Plavix.
Bien qu’il fût informé par le cardiologue de ma situation, j’ai repris contact avec l’Urologue pour discuter de cette déprogrammation de la Prostatectomie, celui-ci me propose des séances de Radiothérapie, car pour lui le fait de reporter l’intervention lui semble trop lointain et risqué. Il est à noter qu’un toucher rectal a été effectué lors de la consultation, et qu’aucune anomalie n’a été décelé, la prostate est toujours souple, pas d’anomalie au niveau de la capsule.
J’ai rejeté catégoriquement sa proposition restant sur l’idée de base de l’intervention chirurgicale, il a été surpris et m’a prescrit une ordonnance pour refaire un dosage PSA que je devrais lui faire parvenir par mail, et a décidé de parler de mon cas lors d’une réunion avec des confrères. J’ai donc envoyé le résultat PSA par mail, mais à ce jour pas de réponse de la part de l’Urologue, on peut considérer pas de nouvelle, bonne nouvelle.
Résultat du Dosage PSA (19 mai 2020) : 9 ,07
Sur la période de 1 an de temps le dosage PSA n’a pas évolué (9,38 avril 2019 – 9,07 juin 2020), et je me pose la question suivante, est ce qu’une surveillance active peut être envisagée dans mon cas, ou bien cette solution serait une aberration et dangereuse pour ma santé ?
Je vous remercie par avance pour vos conseils.
Cordialement.        M. RB

1 réponse

Veuillez vous connecter ou Enregistrer Pour répondre