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  • EMEL
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    Bonjour Tropicana,

    UN grand plaisir pour moi que d’avoir découvert ta réponse à ma nouvelle contribution sur ce forum.
    Je t’en remercie beaucoup.

    Je pensais moi aussi que le cancer de la prostate était pour toi un vieux souvenir rangé dans les archives aux « souvenirs ».
    Je vois en effet que tu n’es pas complètement tranquille, même si le PSA n’est pas bien élevé. Je partage totalement ton point de vus concernant le milieu médical. Il est important pour nous de chercher (et trouver) à comprendre en croisant les informations glanées ça et là. Une manière de prendre son devenir en main. Il m’intéresse d’en savoir plus à propos de la question du sur-traitement.

    Pour en dire un peu plus sur mon cas, j’ai subi une nouvelle intervention le 17 janvier et là, le chirurgien-urologue a décidé de me faire procéder à des auto-sondages à raison de deux fois par jour. J’en suis donc a à peu près deux mois, si ce n’est que j’ai dû entre temps retourner à la clinique pour un problème de formation de caillot quelques jours après mon retour d’intervention et alors que je portais une sonde à demeure placée afin de laisser commencer la cicatrisation avant d’attaquer les auto-sondages. Auto sondages qui se passent très bien, plus facile que je ne l’imaginais. Sonde jetable à chaque fois…que de plastique à la poubelle mais bon..c’est là une autre question. Donc, étant à deux mois de la dernière intervention, une durée qui pour les épisodes précédents se traduisait pas des signes de rétrécissement (sténose) de la voie urinaire, donc à deux mois donc, les auto-sondages semblent permettre (c’est le but) de conserver la « voie ouverte ». Mais j’attends encore un peu pour crier « victoire ». Compte tenu qu’en plus ce serait là une première étape. Car il n’est pas certain que si je ralentis ou l’arrête les auto-sondages, la sténose ne produise pas une nouvelle obstruction. Le chirurgien m’a donné rendez-vous dans 3 mois avec d’ici là pratique des auto-sondages journaliers. Par ailleurs, il n’accorde aucun intérêt à la quasi disparition des capacités érectiles. Je sais bien que ça n’est pas le problème majeur mais quand même…Cependant, il s’agit de quelqu’un de très à l’écoute, très abordable et attentif et qui cherche à comprendre ce qui se passe, puisque apparemment je suis un cas unique parmi tous ceux auxquels il a eu à faire. Maintenant, chacun a forcément ses propres limites.

    J’ai comme tu l’indiques, cherché à avoir d’autres avis. Près d’ici, rien de plus. Un chirurgien de Paris indiqué par l’anamacap a répondu à mon mail, me proposant de le consulter si mon cas ne se résout pas. A voir donc.

    Côté PSA pas de souci il demeure très bas pour l’instant tout au moins : (0,01 à 3 mois, 0,095 à 9 mois, 0,008 à 1 an).
    Ah oui quand même, une incontinence assez pénible qui nécessite le port de protections si je veux marcher avec mon chien comme j’ai l’habitude de la faire depuis des années à raison de 3/4 heure à 1 heure / jour. le nombre d’interventions n’a pas dû arranger les sphincters. J’ai en prévision des séances de kiné. Je les commencerai dès que j’aurai la certitude de pouvoir éviter un nouvelle urétrotomie.

    La « résistance raisonnable » est une idée qui me reste chère aussi. Je ne sais si je l’ai trahie en acceptant l’intervention par HIFU. Elle fut décidée suite au passage à gleason 7, résultat de la dernière biopsie en 2017. Choisir il est vrai comporte une part de pari ou de défi face à l’incertitude qui demeure, quoiqu’il en soit les informations que l’on arrive à réunir. Comme tu le dis la médecine n’est pas une science exacte et à mon avis ne le sera jamais.
    Amicalement à bientôt peut être.

    ML

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